28 mai 2012

Que ça bouge un peu!!

Le rendez-vous "ça tourne en boucle" revient tout les 28 du mois (histoire de pas rater février non plus ^^) pour parler de cinq chansons qui ont marqués mon mois. Donc ça peut bien être du neuf, du vieux, du kitch, du que j'aime pas, bref, tout ça en espérant vous faire découvrir un peu mon univers musical et pourquoi pas, des nouveux artistes. Hésitez pas à partager vos chansons!!

Entre deux moments de procrastination examentaseque, voici ce qui s'est passé musicalment du côté de mon ipod ou de ma ville. Pas mal de beau monde en fait! C'est parti pour l'écoute :)


Backstreet boys - Drawing
Un concert incroyable au début du mois, je ne me rappelais absolument plus de cette chanson où je me suis mise à avoir les larmes aux yeux. Juste incroyable, ils reviennent et j'y retourne de suite!

La oreja de van gogh - La niña que llore en tus fiestas
Un groupe espagnole qui vient dans mes oreilles depuis quelques années maintenant. Et quelle ne fut pas ma surprise de découvrir ce clip sur la chaine de musique suisse!!! Donc c'est parti pour l'écoute en boucle, j'adore son pull (faut pas chercher) et les paroles me parlent... Je ne sais même pas pourquoi, ça ne s'explique pas...


Skindred - Root Rats
Grâce à une biloul rouge, la découverte de ce groupe en soirée fut un extrêmement bon moment. En plus les voir en direct au festival Balelec, ça passe encore mieux quand tu es tout de devant! Des pogos incroyables, une ambiance de fou, une musique qui te donne envie de sauter partout...Une folie!!!


Revolver - Get around town
Encore un groupe vu ce mois, gagné par tirage au sort, je ne vais pas me plaindre :) Un moment sympathique, pour un concert acoustique tranquil. Et découvrir que cette chanson venait d'eux, sympa aussi!


The klaxons - Atlantis to Interzone
Juste pour sauter partout. C'est tout.

Et chez toi qu'est ce qui tourne?

Chez Isallysun, et aussi un spécial Quebec, chez tenten, chez Lau1307

20 mai 2012

En fait, j'ai fait quoi hier?

On avait également décidé d'aller au cinéma samedi matin, avant de prendre le train. Le pile ou face a décidé que ce serait celui-là. Madeleine, encore une fois. Décidément, c'est pas bientôt fini de pleurer au cinéma?!


En soi, l'histoire n'a rien de très follichon : mari et femme, accident de voiture, elle ne se rappelle pas de 6 ans de vie à peu prêt. Donc il faut la reconquérir. Histoire d'amour quoi.

Et bien j'ai été touchée mais je ne sais même pas trop par quoi!! L'amour? Le coup de foudre? La vie? La peur de parents de perdre leur enfant? Faire des choix qui impliquent des conséquences, et qu'il n'est pas possible de revenir en arrière, sauf si on ne s'en rappelle pas et qu'on tait les événements? Ne pas vouloir changer l'autre pour ce que nous aimerions qu'il soit?

Je pense que pour certains, il sera culcul la praline. Et pour ceux qui peuvent voir des parallèles à des événements vécus, il ira juste là où il faut. Ni trop peu ni trop. Juste ce qu'il faut.

Et j'aimerais bien arrêter de finir en larmes à chaque film!! Bon en même temps, ça m'aide à savoir ce que je veux...

Ose, ça n'a pas de prix

Sur le trajet interminable des Champs-Elysée, nous croisâmes un cinéma, où nous décidâmes d'entrer. A notre plus grand bonheur, un film incroyable nous attendait. Où j'ai encore une fois fait ma madeleine.


Et pourquoi donc? Parce qu'il m'a touché. Encore une fois. Pile poile dans mes questionnements incessants : sauter le pas ou non? Me prendre les pieds dans le tapis et m'en prendre plein la figure? Ou tenter le coup et peut-être que ça sera positif? Bref, oser franchir le seuil de la porte, ou pas.

Dans ce film, six personnes au seuil de la retraite tente l'impensable : partir vivre en Inde dans un hôtel. Chacun a ses raisons, valable ou non. Touchante, ou non. Et c'est là que les liens se tissent, ou pas. Tout les personages sont attachants et peuvent nous rappeler quelqu'un qu'on a connu quelques minutes, heures ou journée. Des histoires de vie qui sont partagées d'une bien belle manière.

Des acteurs bien choisi, même Patel apprend quelque chose dans sa fougeuse jeunesse. Sa mère aussi. Et moi encore plus. J'aimerais me prendre plein de tapis en fait. Mais je n'ose pas. Et du coup, je regrette. Pleins de jolies phrases qui pourraient faire de magnifiques citatios. Ce film a décidément toute sa place dans une dvdthèque et surtout, dans mon coeur. Et j'irai finir ma vie en Inde puisque c'est comme ça.

Un bon remontant de moral au milieu de toutes ces questions. Quelques trucs prévisibles, mais en même temps, ils passent tout seul.

Vraiment. Un super moment. 

Un week end de fou!

Pour ceux qui ne serait pas au courant, il y a quelques mois, je m'étais inscrite à un swap sur Tim Burton avec la copine Tsuki, reine des louves, avec qui nous nous envoyons des lettres depuis la découverte de notre passion commune pour ce cher réalisateur et son compatriote Johnny Depp. Donc rien de plus normal de faire un swap ensemble sur ce thème, d'autant plus que nous avions prévu d'aller voir l'exposition de Tim Burton à Paris ensemble :) Et le voici terminé, ce week end rapidement passé... Et il est donc temps de tout vous dévoiler!Et il y en a des choses à raconter en trois jours de vadrouille!

La rencontre des folles
Mercredi

Après une matinée de boulot (où pour changer je me suis enlevée un bout de peau au doigt et où j'ai encore de nombreux bleux qui vont apparaître), le TGV m'appelle à Genève! Et donc pour ça, direction Lausanne gare, train pour Genève, avec un fou qui hurle dans son téléphone en russe pendant 45 minutes... la paix, le bonheur total!! Heureusement que mes sushis me tiennent compagnie. Heureusement pour moi, le trajet de trois heures jusqu'à Paris se passe mieux : je dors et je lis mes cours.
Arrivée à Paris, j'attends Tsuki qui a quelques soucis de RER. Mais au final, on se retrouve, on cherche l'hôtel, on se perd à deux mètres de la rue, on trouve l'hôtel, (on teste le matelas...mouais...) et on part chercher à manger. Salade, avec couverts svp! Parce qu'on avait pas pensé à prendre ça dans nos valises à moitié vide mais énorme en prévision du lendemain.
Et en fait avant d'aller chercher à manger, on a ouvert les cadeaux parce qu'on arrivait pas à attendre (enfin je suppose qu'elle n'arrivait pas à attendre, vu qu'elle a décidé de se venger sur moi en me disant "Comme tu veux", donc j'ai pris des décisions jusqu'au jeudi... où elle a compris sa douleur mouahahaha) Donc ouverture des colis où j'ai été très gatée :


Pas moins de pleins de livres : Sleepy Hallow de John Irving, le Hors Serie des Inrockuptible, le catalogue de l'expo (et le premier fusionnage d'idée), L'étrange vie de Nobody Owens de Neil Gaiman et un cahier Jack accompagné de ses stylos (qui lui ont valus mes premières notes aigues du séjour). J'ai aussi eu droit à quatres marues pages fait maison tout simplement magnifique, ainsi qu'une lettre choupunette et du thé qui sent trop bon!!
Donc après ce déballage, on a quand même bien tripé sur "Ali Baba et les 40 voleurs"... Faut pas chercher!!

Jeudi

Le pavé de la cinémathèque, quand même burtonnien!

Après une nuit passablement bonne comparée aux deux suivantes, direction la cinémathèque pour la fameuse expo ("c'est où la cinémathèque? De quel pays?" Merci les receptionnistes de votre aide...) qui marquera notre cassage de jambe de la journée!

A suivre sur le chemin de la cinémathèque
Après avoir vu le "magnifique" bâtiment du ministère des finances et Bercy (encore plus moche), enfin la cinémathèque tant attendue, une demi heure à l'avance. Grâce à Tsuki, on peut direct se mettre dans la file coupe file. Non ce n'est pas un gag, il y avait une file en sortant. Mais il a d'abord fallu attendre que la star du jour veuille bien arriver et visiter un bout de l'expo pour pouvoir la découvrir. Mon dieu dix minutes sur le programme de la journée de celle de derrière qui a presque péter un plomb du fait que sieur de Monaco ne paye pas d'impôt et puisse rentrer avant le bas peuple! Pfffff... Heureusement q'une famille de suisse nous a tenu compagnie dans nos délires!

Preuve en image : Albert de Monaco se rendant à la cinémathèque devant nous.

Mais à l'intérieure, tu oublies tout. C'est parti. On y est enfin. L'antre est accessible, en passant par des murs beetljuicien, et les premiers dessins sont déjà incroyable. Arrive ensuite une salle fluo, avec une statue que j'aurais bien voulu avoir sur mon berceau gamine!! Et un bout du mur aussi tient... pour compter les monstres à la place des moutons :)

L'étrange Noël de Monsieur Jack - Les têtes

On arrive ensuiet aux dessins jamais vu, sur tout et n'importe quoi : des musiciens, des croquis de projet, les épisodes de Staind Boy (sous titré quand même) qui sont illarants, les histoires du petit enfant huitre, les statuettes, une bouffée d' "incroyable j'y suis" arrive et c'est fini. Deux heures de visite qui passent en un temps record (sauf les 45 minutes d'Hansel et Gretel debout). Voir ses premiers films, les premiers dessins, c'est juste incroyable!! Même les dessins sur les serviettes sont là.

Batman - Le joker

La partie film passe plus vite et c'est un peu plus fouilli. En même temps, ce sont des dessins déjà vu, mais impossible de s'en lasser, de ce coup de crayon! Par contre la boutique reste décevante. Pas énormément de truc en plus : les éternels DVD, des magnets, quelques cartes postales et un jeu de carte illustré. Mouais. Et le catalogue de l'expo. Mais surtout, la découverte de ce qui va devenir l'objet de la quête ultime : "l'art de Tim Burton", THE livre de la cinémathèque de l'expo. Rupture de stock. On entend par hasard qu'il sera noralement de retour demain. On verra ça. Le soir même, je lis qu'il est trouvable à la Fnac des régions parisiennes. On verra le lendemain.

La file de la cinémathèque à midi
En attendant, on admire la file qu'on n'a pas faite, et on va faire les touristes dans Paris (parce que quand même. Autant faire les touristes). Mais d'abord, un subway! Et déjà là... Il faut le trouver par rapport au plan!
Métro parisien
Après avoir vu Notre Dame et la file pour monter sur les tours et remarquer qu'un subway était au coin de la rue alors qu'on venait presque de se perdre pour en trouver un vers Pompidou, la deuxième épreuve nous attendait. Mais d'abord, direction la Tour Eiffel.

Tour Eiffel (ha bon???)
Donc l'épreuve suprème et terrible qui allait tuer le "Comme tu veux" de Tsuki arrive. Une envie de découvrir le Starbucks tenaillait la louve. Donc comme c'est pas marqué sur les plans, on s'est dit qu'il devrait y en avoir un sur les champs elysées. Car s'il n'y en a pas là, il n'y en a nulle part... En regardant le plan, j'ai l'impression que c'est à côté. Alors on y va à pied. Erreur.

Place de l'Etoile
Prendre la seule rue pentue de Paris, il n'y a que moi pour la trouver et la forcer à la faire. Donc on arrive quand même  jusqu'à la place de l'Etoile, pour descendre tout les champs elysées à pied. Deuxième erreur. On a alors croiser une Fnac (sortir sans rien : un miracle!) et un Virgin Megastore (sortir les mains vide : impossible, craquage totale!!). Tsuki a également craqué dans le disney store. Heureusement pour moi, pas de Jack en vue. Sinon, je n'aurais pas garder le contrôle. Et c'est reparti pour la recherche du métro, vu qu'on a trouver le starbucks. Preuve qu'on a descendu toute la rue, on a vu l'Obelisque.

Obelisque et ciel parisien que je trippe
Résultat : un mal de pied, de cuisse, de dos, de toutes les parties basses du corps!!! Donc achat de salade pour le soir, délire du soir, bonsoir. On décide quand même de partir à la conquête du saint Graal le lendemain matin, mais sans se lever trop tôt. C'était sans compter sur nos voisines.

Vendredi

Les voisines ayant un problème de Tshirt et voulant aller aux galeries Lafayette, on s'est levées et on a déjeuné. Puis, on a cherché le Saint Graal dans la Fnac de la gare de Lyon. Non. Retour au Champ, où on a quand même découvert les arrêts de métro caché la veille. Les salops! Bref. Tout ça pour découvrir quand fait, le graal était à la cinémathèque. Direction là-bas pour l'ouverture à midi pile, et hystérie quand on voit qu'il vient d'être mis au rayon. Et quand on entend tout les téléphones "Oui ils sont bien arrivés vous pouvez passer", on est bien contente de le trouver si tôt, cette bible de trois kilos!! Et au passage, on a recroisé brosse à chiotte qui nous avait embêté durant la file la veille.

Basilique du Sacré coeur
Et du coup nous continuons notre alléas touristiques mais en métro!! La veille nous a suffit... Mais évidemment, un subway d'abord!! Direction le sacré coeur. Ou un prêtre nous annonce les foudres de l'enfer si on perturbe les prieurs. D'accord! Quand même assez impressionante cette basilique... Surtout au niveau de l'arnaque des fidèles mais bon. Ce n'est que mon humble avis.

Vue du sacré-coeur
Après avoir fait un petit tour en train avec, encore une fois, des Suisses qu'on a eu cette fois envie de quicker, il a fallu redescendre les 249 marches qu'on avait monter en funiculaire. Et là, c'était fini!! Entre Moulin Rouge et Les amants de Saint Jean, on a dû bien se faire remarquer! Et en même temps, ça met un peu de joie dans cette vie parisienne où les gens ne t'entendentpas alors ils te rentrent dedans, et où tu peux même pas boire un starbucks en paix dans une Fnac. Franchement...


Les escaliers des amoureux
Le problème, c'est qu'après le petit train des visites passant par Pigalle, on voyait des couples partout... Bon en même temps, c'était le cas tout le temps! Donc on aurait bien voulu les faire aller à l'hôtel. Mais pas possible. Bref. Après un ciné et une salade, on est rentré à l'hôtel :)

Butte Chaumont

Et il faut quand même faire une mention spéciale aux mecs parisiens. Niveau drague, je crois qu'on a été témoin de deux cas assez marquant de ce spécimen.
Cas d'étude numero 1 : dans le métro, un homme entre 25 et 30 ans s'asseye. Une femme de son âge entre. Il lui propose de s'asseoir, elle ne veut pas. "Vous êtes une reveuse?" "Vous étudiez l'art?" "Je vous invite à boire un verre!" PAF il sort son bloc note et note son numero. Tout ça en un arrêt de métro, la femme sortant au même endroit que nous. Impressionant.
Cas d'étude numero 2 : sur les marches du sacré coeur, un homme de 43 ans (précis parce que...) porte une pancarte : homme, 43 ans, célibataire, numéro de téléphone, cherche la femme de sa vie. Donc ENORME fou rire dans ce mini train. Quand même, chapeau!

Pont de Notre-Dame et ses cadenas d'amoureux
Samedi

Avant de partir, nos voisins ont un problème de porte-monnaie ce matin. Donc un petit cinéma dans la salle la plus pourrie que j'aie jamais vu. Impression d'être par terre et absolument pas de place pour les jambes, même pour la petite que je suis!!! raaaah... Heureusement, un subway a amélioré ça :)
Départ, direction Payot où j'ai encore craqué avant de partir... Encore une fois, le TGV était tranquil, mais les 45 minutes Genève-Lausanne... Une vraie découverte de gens n'importe quoi!! Cette fois c'était un pressé qui voulait absolument une place dans un train vide...Faut pas chercher...

En résumé, un week end de fou, dédié à Burton. Contente d'avoir pu le passer avec cette folle de louve que je me réjouis de recroiser/récrire et vivre de nouvelles aventures :) Merci encore pour tout!!

etre (encore) un ado

Au début du mois, j'ai pu voir un concert que je n'aurais jamais imaginé. Les Backstreet Boys et les New kids on the Block. QUAND MEME!!! Quand on a vécu la période Boys Band, on se doit d'au moins en avoir vu un dans sa vie. Et je parle d'un vrai BOYS band, parce que les Spice Girls, ce sont des filles.
Et donc c'est chose faite! Ce ne seront pas les Worlds Appart, mais quand même!! Entourée de plein de nana de tout âge, chantant plus faux les unes que les autres, hurlant dans les aigus encore plus que moi, chantant toute en coeur les paroles de notre jeunesse (et en les comprenant au passage...), dansant les choréraphies moins accrobatiques que dans nos souvenirs, j'ai eu l'impression de rajeunir extrêmement vite. Et de me prendre 10 ans dans les dans à la fin.
L'impression d'un concert de 5 minutes, d'un show à l'américaine incroyable, vraiment un magnifique spectacle. Et les larmes aux yeux d'entendre de vieilles chansons, j'ai vécu un rêve eveillé. Merci ma jeunesse de m'avoir fait vivre cette période incroyable des Boys Band.



Et quelques jours après, j'ai gagné des places de concert pour le concert acoustique de Revolver. Rien à voir. Et Skindred au Balelec où je suis sortie bleue, en sueur, mais heureuse.

Mon Dieu mais les concerts, j'en redemande encore juste pour cette incroyable énergie qui s'en dégage!!

Back in the 70's

ENFIN un nouveau Burton!!! Après "Alice au pays des merveilles" réadapté, enfin un nouveau film avec Johnny Depp. Je l'attendais avec tellement d'impatience qu'il fallait absolument me contenir de l'imaginer superbement magnifique comme "Edward au mains d'argent" ou "Big fish". Mais quand même, une haute attente.


Et j'ai, au final, passé un bon moment de rigolade. Des gags juste où il faut, des répliques magnifiques et au bon moment, un univers burton enfin là avec des décors grandioses (je veux un manoir pareil!!!) et des acteurs bien choisi avec leurs personnages. Johnny Depp, Eva Green, Michelle Pfeiffer, Helena Boham-Carter, les enfants, tous ont leur place. Et les années 70 sont respectées au doigt près, tout en étant remis au gout du jour. Et la femme moche reste un grand moment :)
Maintenant il est vrai que l'histoire en soi est un peu plate et qu'il n'y a rien de très profond. La famille passe avant le reste, on le comprend rapidement. C'est plus un film à rire qu'un film de réflexion, mais il s'agit tout de même d'un bon Burton. L'humour et les décors qui m'avaient manqués sont enfin de retour. Quelques passages longuets quand même, surtout dans la mise en place de l'histoire. Mais je ne me lasse pas de voir Johnny en vampire :)

Et pour conclure, je dirais juste : "what did you do to me????????" Oui c'est devenu ma phrase fétiche :) En même temps j'aimerais bien savoir ce que m'a fait Burton pour m'ensorceler comme ça...

Mais c'est quoi ce fichu prénom?

En voyant la Bande-annonce, on pourrait se dire "Encore un film français nunuche où tout se passe autour d'une table." Et bien ce n'est pas que ça.


En fait le nom définit pas mal de chose dans la vie, et c'est là qu'on se rend compte que ce n'est pas si facile de choisir un nom. Avec tout ce qu'il amène avec lui derrière. Surtout dans un groupe d'ami pareil ou choisir un nom amène à se dire ses quatre vérités.
Un film bien mené, avec des sorties magnifiques qui font penser à la vie de tout les jours, et superbement placé par des acteurs qui jouent juste. Quand même, il fallait le faire! J'aime pas trop Patricl Bruel mais là, il m'a bien fait rire, et tant mieux!
Comme quoi, les films français, ce n'est pas seulement de la bonne bouffe. En particulier dans celui-là, parler pour ne rien dire en dévoilerait trop. Donc je vais m'arrêter là, mais surtout, courrez le voir!

LDPA - première session

Peu d'article ces temps, due à la folie des cours que je n'arrive pas à suivre, et où je ne me donne pas vraiment les moyens non plus tellement je fais de chose...

Donc entre deux pages de cours, Bykiss m'a proposé de faire un challenge en binome : le Livra'deux!



En quoi ça consite?

En duo, chacun choisit trois livres dans la PAL de l'autre. On a donc un livre à choisir là dedans, à lire jusqu'au 15 juillet, et billet à remettre au plus tard le 30. Une lecture pour le début de l'été en vue :)

Les livres


Bykiss m'a choisi des livres qu'elle a lu et aimé, je me réjouis donc de tenter un de ces trois récits :

24h de trop, de Lorraine Fouchet.

Les arcanes du chaos, de Maxime Chattam.

Toutes ces choses qu'on ne s'est pas dites, de Marc Levy.

Et après un roulement de tambours, j'ai décidé que j'allais lire le Chattam, depuis le temps que je veux en lire un :)


Du côté de Bykiss, j'ai pu lui choisir trois de mes coups de coeur. Elle a une PAL incroyable, vraiment eu du mal à choisir! Pour découvrir son choix, c'est sur son blog!

C'est parti pour un nouveau challenge!!

4 mai 2012

Inch Allah...


Merci encore une fois à Livraddict et aux éditions J'ai lu pour m'avoir fait parvenir ce livre. « Confidences à Allah » fait partie de ces livres qui ne peuvent pas laisser indifférent, que ce soit de manière positive ou négative.


 
Déjà par son sujet : la vie d’une bergère, sa relation à Allah, sa manière de voir la vie. En une centaine de page, on suit ses pensées. Du coup, j’ai eu l’impression d’être une petite conscience invisible et muette, qui pouvait se faire une opinion depuis l’intérieur.

Ensuite par le style : très cru et qui va droit au but. J’ai presque été choquée par certains propos. Et après avoir laissé reposer le livre quelques jours avant d’écrire, j’ai de la peine à imaginer comment ce livre aurait pu être écrit autrement. Ce style, si cash, c’est justement ce qui apporte la touche de plus au récit.

A travers cette jeune fille, j’ai pu ressentir l’envie de s’en sortir, que tout un chacun peut ressentir un jour ou l’autre. L’envie de s’ouvrir au monde, de sortir de la propagande religieuse qui peut créer de si gros problème quand tout est pris au pied de la lettre.

J’ai beaucoup apprécié la relation que cette jeune femme entretien avec Allah, ces réflexions autour de la religion, de sa manière personnelle de l’exercer, de son amour pour ce Dieu, en comparaison avec les imams. De sa manière de ce sentir salie ou non par ce qu’elle fait. Une religion qui ne l’empêche pas de vivre mais au contraire, qui lui donne des principes.

A travers ce langage cru, il y a une énorme sensibilité qui ressort et dont il ne faut pas passer à côté. Un récit vraiment touchant, qu’il faut découvrir. En même temps, il se lit très rapidement, il n’y a donc pas d’excuse pour passer à côté.