13 avril 2014

Ça fait mal

Boîte aux lettres signifie désormais OCDC. Donc c'est parti pour une nouvelle chronique : 
 

Une histoire que tout un chacun peu avoir à vivre un jour, même si on se croit plus fort(e) que ça. Parce que oui, ce n'est pas parce que on parle souvent des femmes battues que les hommes ne le sont pas non plus.
En ayant travaillées avec celle-ci, je suis clairement sensible à ce sujet sensible. Au vu de la couverture, je ne pensais pas découvrir cette thématique, mais plutôt un drame avec un kidnapping. Eh bien j'ai bien vite changé mon avis.
J'ai ai beaucoup aimé la manière de raconter : des lettres entre deux amies de toujours, entrecoupées de lettres aux parents et de moment où on se rend compte des pensées de cette femme battue. Comment l'emprise monte et peut complètement aveugler une personne amoureuse. Faut-il en parler ou n'est-ce qu'un accident? Tout ces questionnements qui restent en suspens ont bien été retranscris. Un poil déçue sur le fait de ne pas avoir le point de vue du mari, mais ça n'aurait pas été possible, il aurait fallut changer la manière de conter. Donc mon défaut n'est pas son défaut que cela. E le gros point positif, c'est que tout au loin du livre, la fin est imprévisible. En soit oui on s'y attend, mais il y en a quand même quelques unes de plausibles. Et on ne sait pas vers laquelle l'héroïne va se tourner. Alors merci pour ce suspens.
Ni trop long ni trop court, je conseillerai donc ce livre à des amis qui ne peuvent ou ne veulent pas comprendre cette difficulté psychologique dans la violence conjugale. En effet, sans la côtoyer, elle peut être difficile à imaginer et même à comprendre...
Une bonne lecture dans cette opération coup de cœur, donc.


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